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Mathieu Fortier

Profession : Programmeur-analyste en géomatique

Entreprise : SYGIF International inc.

Région : Bas-Saint-Laurent

Formation : Baccalauréat en génie géomatique


« La géomatique est un domaine méconnu qui va au-delà de l’informatique pure. On travaille directement avec des choses extrêmement concrètes, visuelles et… avec notre magnifique territoire!! »

Description : Le programmeur-analyste en géomatique développe des interfaces graphiques pour des logiciels de cartographie « intelligents », qui permettent notamment de visualiser et d’interroger le relief ou l’utilisation des sols d’un territoire donné. Il travaille pour des clients comme le ministère des Transports du Québec. Un projet type : intégrer de nouvelles fonctionnalités, comme une visionneuse pour les photos aériennes, à un logiciel utilisé pour la planification des travaux routiers.

Au quotidien… : Le programmeur-analyste en géomatique crée des interfaces visuelles pour les systèmes d’information géographiques. Il utilise des librairies d’objets propres à son domaine (pour obtenir des positions ou encore zoomer sur une carte) et améliore les performances des logiciels en y ajoutant de nouvelles fonctionnalités. Il assure aussi la maintenance des logiciels en réglant les « bogues » qui pourraient survenir.

Les défis du métier : La géomatique est un domaine en constante évolution. Se tenir à jour est donc indispensable.

Pourquoi cet emploi est formidable : La géomatique est un outil que l’on peut utiliser dans plusieurs domaines, comme en santé, dans les transports, l’agriculture, ou encore l’océanographie. Et c’est passionnant! On n’est pas en informatique pure mais dans un domaine extrêmement visuel où on travaille directement avec le territoire, le relief, les nouvelles imageries… C’est une manière assez spéciale de voyager et de voir des paysages qu’on ne verrait pas autrement, comme par exemple des fonds marins.

Cheminement (études et autre) : Baccalauréat en génie géomatique

Conseils pour réussir : Il faut être débrouillard pour pouvoir suivre l’évolution des technologies, car la création des librairies d’objets est en constant renouvellement et les besoins changent aussi en fonction de l’arrivée de nouvelles technologies : on veut avoir des images toujours plus belles et plus précises et on veut pouvoir les interroger toujours plus vite… Alors il ne fait pas hésiter à fouiller et à poser des questions.